Lire 13 Effrois pour 2,49 € : c'est jusqu'au 21 août seulement !
J'ai baissé le prix de 13 Effrois, mon recueil de nouvelles sombres, pour que tu puisses en profiter cet été. Puis, je te présente un thriller familial australien avec twist qui a gagné quelques prix.
Coucou toi 👋
Ca faisait longtemps que je ne t’avais pas écrit.
Deux semaines d’absence sans prévenir, j’suis sûre que ça n’a rien changé à ta vie. C’est pourquoi je me permet de reprendre Les Papiers Noirs comme si de rien n’était, et avec du lourd !
J’étais en vacances en Touraine, si ça t’intéresse :
Mais je suis là pour te parler littérature de genre alors…
Promo d’été sur mon livre
Je suis auteure auto-édité (au cas où t’avais oublié), mais j’suis pas professionnelle du marketing. C’est pourquoi, j’ai une annonce à te faire, avec une semaine de retard !
Y a - 55 % sur le prix de 13 Effrois, mon recueil de 200 pages sombres.
Et c’est que jusqu’au 21 août sur la version e-book
Déguste les histoires une à une à la pause de midi ou dévore les 13 entre deux baignades (la chaleur tu connais…).
Que tu sois partie faire la route des vins en Alsace ou te rafraîchir sur une plage bretonne, que tu sois en vacances ou que tu trimes avant ou après ton repos estival, tu ne renies pas ton besoin de lire. N’est-ce pas ?
J'ai sûrement un truc pour toi. Mais ça dépend de ce que tu aimes...
T’es d’accord avec ces trois affirmations ?
Tu préfères une fin trash ou tragique à un happy ending
T'es plus sang rouge que fleur bleue
Pour une soirée ciné tu hésites entre Seven et Memento, mais tu n'es pas d'humeur pour un Very Bad Trip ni un Journal de Bridget Jones
Si oui, alors il y a de fortes chances pour que tu apprécies sincèrement 13 Effrois.
Pour moins cher qu’une bière pression ou qu’un thé glacé maison, tu peux te régaler avec 13 tragédies sur fond de mensonges et de secrets.
E-book à 2,49 € en ce moment sur Book On Demand.
Promis, ça sera rafraichissant 😉
Et si tu l’as déjà lu, peut-être que tu connais quelqu’un·e qui aimerait le lire !
Chaque dernier dimanche de chaque mois, Chouette Coop, une entreprise de réinsertion fait une braderie culturelle sur les livres, BD, CD, DVD et jeux de société. J’essai de ne pas la manquer et je passe toujours plus d’une heure dans les rayons.
Y a quelques mois j’ai trouvé un roman broché intrigant que j’ai lu en 5h25 sur 8 jours. Autant dire que je l’ai dévoré étant donné mon rythme moyen de lecture d’un livre par mois…
Voici ma chronique concernant L’Épouse et la Veuve de Christian White.

Un thriller familial faussement banal
Christian White t’est probablement inconnu. C’est un auteur australien qui a publié son tout premier roman en 2017 et dont le troisième n’est pas encore paru en France. Il a peu publié et pourtant, chaque fois qu’il sort un roman c’est un best-seller et il gagne un a plusieurs prix.
L'île de Belport, au large de l'Australie, est un lieu dont on ne revient pas indemne. Abby y vit depuis longtemps. Passionnée de taxidermie, elle est mariée à Ray, avec qui elle a un fils et une fille. Kate, mère d'une petite fille, est venue de Melbourne pour élucider la mystérieuse disparition de son mari. Sans imaginer que sa famille est liée à Abby par un terrible secret enfoui au cœur de ce décor ensorcelant, et qui menace d'anéantir tout ce que l'épouse et la veuve croyaient savoir sur les hommes de leur vie.
Que savons-nous vraiment des personnes que nous aimons ?
C’est la question sous-jacente de cette histoire.
Racontée via l’alternance des points de vue de Kate et d’Abby à chaque nouveau chapitre, le récit prend la forme d’un puzzle éclaté.
A priori et en lisant la première moitié du livre, c’est difficile de relier la vie des deux femmes protagonistes. Mis à part que l’une vit à Belport et que l’autre y a une maison secondaire, elles n’ont rien en commun.
Enfin, si on oublie que leur mari leur a menti à toutes les deux.
L’intrigue fil rouge, c’est la disparition de John Keddie, le mari de Kate qui avait des attaches lointaines à Belport. S’il a menti à Kate, c’est pour garder un secret enfoui que bien des gens n’ont pas envie de déterrer.
A la lueur des questionnements et découvertes de Kate, qui fait clairement le travail de la police au lieu d’être auprès de sa fille chérie désormais orpheline de père, on pense à une banale histoire de tromperie qui reliera sans doute les deux femmes par l’adultère.
Mais… ce serait beaucoup trop simple. Et à vrai dire, sans intérêt.
Pourquoi l’auteur a choisit de faire d’Abby une apprentie taxidermiste (on ignore l’origine de l’éclosion de cette passion d’ailleurs) ?
Pourquoi Ray se comporte bizarrement et pourquoi l’auteur en a fait l’homme à tout faire de l’île, celui qui sécurise les maisons inhabitée à la basse saison ?
Plus je me pose des questions (qui sont clairement une déformation de mon activité d’auteure) et plus je vois se dégager un lien d’intrigue entre Kate et Abby dont je tente de deviner la forme via des théories plus ou moins classiques.
Mais chaque fois que je pense toucher du doigt la vérité, je me trompe.
En avançant dans la lecture, j’ai clairement eu peur de me faire léser par un tour de passe-passe qui aurait brisé la promesse de lecture via des stratagèmes de mensonges et de facilités scénaristiques…
Heureusement, non ! Au contraire, il y a - selon moi - deux points culminants dans la deuxième moitié du roman et qui lui redonnent tout son intérêt, dont l’un est un twist mémorable marchant sur les trace d’un film de Christopher Nolan (et la référence n’est pas à côté quand on sait que Christian White est aussi scénariste !). Ce twist est capable de te donner envie de tout relire depuis le début à la recherche d’indices avant-coureurs.
J’aurai tendance à te recommander ce thriller juste pour te sentir bluffé·e.
Mais attention… Je dois mentionner que le dernier tiers du roman comporte à lui seul la valeur du livre, ce qui est à la fois risqué et potentiellement une arnaque, surtout si tous les “indices” n’en sont pas et qu’il y a supercherie.
Bon, d’après moi, l’auteur ne se moque pas de nous. Mais faudrait quand même que je le relise, pour être sûre !
En jouant avec les lecteur·ices, il nous propose de questionner le lien filial et ce qu’il implique.
Jusqu’où pourrais-tu aller pour ton enfant·e ? Que serai-tu prêt·e à sacrifier pour iel ?
Même si la parentalité est un sacrifice par essence pour l’auteur - et je suis d’accord avec ça, pour ça que je n’aurai probablement pas de descendance - ce n’est pas le cas pour tout le monde…
Les sous-thèmes abordés via le thriller sont les suivants : le tourisme qui dénature, l’homophobie qui engendre la haine et la complicité dans le couple qui se perd.
Mais le sujet central selon moi c’est le deuil. Le deuil d’un être cher quand on est femme et mère ; le deuil d’une relation ; le deuil d’un idéal de vie. Quand tout bascule dans la tragédie. C’est particulièrement bien traité via les pensées et ressentis de Kate, perdue entre la colère, l’envie de pleurer et l’incapacité à le faire, et son devoir de mère.
Maintenant, j’ai envie de me procurer Le Mystère Sammy Went, premier roman de l’auteur !
En attendant, je me suis plongée dans un autre thriller familial, d’une autrice bien connue pour ce genre : Patricia MacDonald.
Avant de partir, j’ai une question pour toi.
Connais-tu d’autres auteur·ices de thrillers familiaux ?
J’attends des noms en commentaires, avec - pourquoi pas - ta/tes recommandations.
Ca peut être français ou étranger, qu’importe la nationalité, plus il y a de diversité et plus mon horizon s’élargit !
J’espère que cette newsletter sur L’Épouse et la veuve t’aura intéressé·e. Si oui, laisse-moi un like avant de partir !
A mercredi prochain 👋