🐋Thriller écologique | Motivation lecture | Erreur coûteuse
Les abysses reprennent le contrôle de la planète bleue, mes conseils et outils pour te (re)mettre à lire et retour sur l'erreur de publication qui m'a coûté près de 200 balles.
Cette série fait battre mon coeur d’écolo’
Tu aimes les thrillers épidémiques et les films de monstres animaliers type Les Dents de la mer ou si tu es militant·e écolo’ tu aimeras la série Abysses.
Cette série est une collaboration internationale (Italie, France, Allemagne, Autriche, Belgique, Suisse, Japon) et il fallait bien ça pour parler d’un sujet mondial qui touche toute la population, les pauvres ET les riches. Le réalisateur allemand, Frank Schätzing est aussi l’auteur du roman éponyme adapté au petit écran. Ce roman a remporté un certain succès en 2004, pour son originalité. En 2023, la série, disponible sur France TV, à l’air plus vraie que nature.
Prévision de fin du monde
On connaît mieux l’espace que l’océan.
Cette pensée est répandue dans notre réalité, je ne saurai la démentir, et dans le deuxième épisode de la série, c’est une spécialiste des astres qui la répète. A l’heure où les milliardaires nous vendent un tourisme futuriste dans les étoiles, les écologistes clament “There is no planet B” (Il n'y a pas de planète B).
A cette image, les scientifiques et médecins d’Abysses se questionnent lorsque des phénomènes nouveaux éclatent littéralement à nos visages aux quatre coins du monde. De la déviation des baleines, à l’attaque d’orques en passant par la contamination bactérienne par des homards (pourtant frais) et l’invasion de grosses méduses dans la lagune de Venise ou encore l’arrivée d’une nouvelle espèce de vers sous-marin dévastateurs, l’océan semble se rebeller.
Si elle perfectible, l’œuvre a le mérite de pointer du doigt ce qui nous pend au nez.
Épidémie, déséquilibre écosystémique, mutations, disparitions, invasion… La planète n’est pas en danger, l’espèce humaine oui. Que nous sommes vulnérables.
L’océan est fascinant et effrayant à la fois. Inconnu et inaccessible, pourtant primordial pour notre survie. C'est un réservoir de gaz, sans lequel nous étoufferions déjà. Le fond, couvert de méthane glacé, ne demande qu’à s’en débarrasser pour affecter encore plus le climat. Et qui sera responsable ?
C’est là où il ne faut pas se tromper ! Si le roman de 2004 était un thriller écologiste, il est davantage au goût du jour en 2023 parce que les cinéastes y ont intégré quelques "nouvelles" informations, à commencer par le fait que les scientifiques ont toujours raison. A la Don’t Look Up, l’expertise de Cécile de France en docteur spécialiste des bactéries est ignorée par les décideurs qui préfèrent éviter la panique générale que pourrait provoquer l’annonce d’une épidémie mortelle à laquelle nous n’avons aucun traitement. Ca te rappelle un truc ? Ah bon… Dans Abysses, Pas de “force mystérieuse venue des profondeurs” comme l’écrit Allo Ciné pour présenter l’oeuvre, il s’agit des conséquences brutales de l’évolution et des dégradations. Inutile de nier notre faute.
Mais a priori, la série n’est pas encore assez offensive. Frank Schätzing le dit lui-même : ça manque d’activistes écolo’, ça manque de l’écho des réseaux sociaux, ça manque d’urgence. Et je suis d’accord.
De leur côté, les océanographes et autres biologistes marins alertent quant à la modification des comportements des organismes marins. A force de se faire maltraiter pas nos activités (pêche industrielle, marées noires, micro-plastiques, eaux usées, constructions sous-marines…) le vivant non-humain réagit. Toutes ces actions sont des atteintes, immédiates et sur le long terme. C’est en fond ce qui est murmuré dans Abysses. Mais les firmes obnubilées par leur image de marque et surtout par les sommes colossales en jeu, leur coupe l’herbe sous le pied. Soudoyés ou muselés, les scientifiques sont des pions sur l’échiquier géant du capitalisme.
Animalité synthétique
Pour parfaire le message, les animaux d’Abysses sont principalement composées par ordinateur. C’est BLUFFANT. Toutes les baleines sont artificiellement créées, quelques orques sont issues d’images d’archives, et les attaques sur humains sont des compositions de scène réalisées sur de véritables bateaux et de dessins numériques. Les créateurs auraient perdu en crédibilité s’ils avaient exploité des animaux apprivoisés et dressés pour passer à l’écran. Aujourd’hui, on sait faire des merveilles avec le numérique et ça n’en est pas moins beau.
Ajoutez à cette esthétique bleutée impressionnante une bande-son hypnotisante et une réalisation intéressante, un peu recherchée.
Au moins, la forme sert le propos alarmiste.
Un dernier mot
Alors quand les catastrophes sont inévitables, ne crions pas au méchant animal qui nous aura fait du mal. Demandons-nous quelle part de responsabilité l’humain a dans cette déferlante de mort. On finira par admettre qu’on l’a bien mérité.
De quoi te motiver à lire
J’ose imaginer que si tu lis Les Papiers noirs à l’encre rouge, tu lis des livres. Si jamais ce n’est pas le cas (on fait tou·tes des erreurs), j’espère te donner envie d’en ouvrir. Et si tu as du mal à t’y (re)mettre, j’ai des astuces et outils pour toi !
Pour trouver tes lectures, je te propose deux choses.
D’abord, tu peux aller faire un tour sur les réseaux sociaux notamment Instagram et TikTok. Commences par regarder le contenu marqué par les hashtag généraux tels que #bookstagramfrance et #booktokfrance. Tu trouveras les retours de lecteurices sur tout un tas de bouquins.
Si tu cherches des lectures de genres, j’ai quelques hashtag à te recommander : #lecturesombre pour trouver des thrillers, romans noirs et polars ; #sfff pour dénicher principalement de la fantasy et de la science-fiction ; #romanhorreur pour découvrir du paranormal, de l’horreur et de l’épouvante.
Autrement, si tu as des titres en tête mais que tu hésites encore, je te conseille d’aller sur SensCritique, un réseau social culturel français. La communauté donne son avis via une note, transformée en moyenne par la team et via des critiques. Fais attention aux potentiels spoilers. Personnellement, j’ai beaucoup affectionné ce réseau par le passé (il a beaucoup changé ces 2 dernières années). Je l’utilise toujours pour choisir mon prochain film. Voici mon compte, en passant.
Bon, si ta PAL (Pile à lire) déborde déjà ou que ton portefeuille est vide, ne t’inflige pas ça… Passe à la deuxième étape.
Une application pour faire ton suivis
Ca fait 1 an et 2 mois que j’utilise Readmore dans sa version gratuite pour suivre l’avancé de mes lectures. J’en suis satisfaite !
D’abord, si tu es comme moi et qu’il t’arrive de lire plusieurs bouquins en même temps, ou que parfois tu perds ton marque-page, avec cette appli tu sais toujours où tu en es.
Ne me juge pas.
Le deuxième bénéfice, c’est la possibilité de fixer des objectifs journaliers (20 pages et 30 minutes par jour) et mensuels (1 à 2 livres par mois). Ca n’empêche pas les coups de mou où les périodes sans lecture, mais en général ça permet de garder le cap.
Enfin, moi j’adore les p’tites statistiques que ça produit. Je sais à quelle vitesse je lis, combien de pages j’ai lu en un an ou encore combien de livres moyens je lis chaque année.
Tu peux aussi laisser ton avis directement dans l’appli via une note sur 5 et une petite critique. Et elle te permet enfin de prendre des extraits en note, s’ils te plaisent et que tu veux pouvoir les retrouver. Personnellement, ces trois choses je les fais en dehors de Readmore sur un outil que j’ai construit moi-même (sur Notion). Je compte te le présenter et peut-être même te le mettre à disposition dans une prochaine newsletter ! Si ça t’intéresse, fais-moi signe.
Le challenge pour te motiver toute l’année
Enfin, j’ai un bon plan pour toi. Depuis 3 ans je participe à un challenge de lecture collectif organisé par les bénévoles de l’association Héros de Papiers Froissés. Cette année, il s’appelle « Le Jeu des 10 familles ».
Pour faire simple, les 10 familles sont des catégories de lecture. Par exemple : Histoire, Espace, Ruelles sombres ou Autre monde. Dans chacune de ces familles, il y a 10 cartes personnages à gagner. Pour les gagner, il faut réussir le défis correspondant à chacun de ces personnages.
Voici le genre de défi lecture que vous devez relever : “Une naissance a lieu dans le livre”, “Un personnage en sauve un autre dans l’histoire” ou “Un personnage boit du café, du thé ou du chocolat chaud dans le récit”.
Chaque défi validé octroi une carte personnage et des points. Tout au long de l’année tu cumules donc des points. Evidemment, la finalité c’est que plus tu lis et plus tu gagnes de point.
Il n’y a pas de réelle compétition, c’est surtout un challenge personnel. Tricher ne servirait donc à rien parce qu’à la clé il n’y a que ta propre satisfaction.
Ce qui peut te motiver, c’est que les participant·es au challenge partagent leurs lectures via le forum d’HPF. C’est un forum qui fourmille de gens super sympa et de sujets sur la lecture et l’écriture. C’est aussi l’occasion de partager des lectures.
On s’y retrouve ?
J’ai fait une boulaytte, mais…
Je me suis précipitée.
Tout avait l’air ok le 8 juin à 1h du matin, lorsque j’ai déposé le fichier PDF du texte de 13 Effrois sur la plateforme de publication BOD. C’était la dernière étape avant de laisser là main aux imprimeurs.
J’avais jamais été autant stressée depuis un bail. Et en même temps j’étais méga heureuse d’en être arrivée là !
Puis, j’ai repris mon rétroplanning de communication. Oui, j’ai tout bien organisé à l’avance, et j’ai adoré faire ça, si tu veux tout savoir, parce que la com’ c’est un peu mon “métier” (du mal à utiliser ce mot parce qu’il n’est pas vraiment adéquat).
L’étape suivante, c’était d’envoyer 13 Effrois à des chroniqueur·ses. Iels découvrent le recueil en avant-première, le lisent et laisse un avis avant, pendant et juste après la sortie officielle du livre pour donner envie à d’autre personne de se le procurer.
C’est comme ça que ça marche. En théorie.
J’avais listé à l’avance les personnes que je voulais absolument contacter en espérant qu’elles soient intéressées. Je leur ai écrit tour à tour.
Résultat, j’ai pas pris un SEUL râteau.
J’étais pas peu fière d’avoir créé des liens sur bookstragam. C’est donc à ça que servent +200 publications étalées sur 2 ans et demi de présence. C’est à ça que peu mener mon interactivité avec toi et plein d’autres (au moins 270 personnes en tout cas).
Et puis… Julie m’a dit qu’il y avait des fautes. Dans les pages liminaires (l’Avant propos), et puis dans deux nouvelles, un mot en trop, un point manquant.
Là, mon cœur s’est arrêté quelques secondes. Et j’ai un peu paniqué, à l’intérieur en tout cas. Je ne t’en veux pas Julie, merci Julie.
J’ai pas compris tout de suite comment c’était possible. Mais après un échange avec mon correcteur, on a tilté que c’était probablement pas la toute dernière version que j’ai uploadé dans BOD.
Ca-Ta-Strophe.
Parce que ça décale tout mon planning, que les chroniqueur·ses se retrouvent avec une mauvaise version qui potentiellement me fait passer pour une guignole (un peu), et que j’ai perdu 188 € dans la commande de 25 exemplaires papiers.
Oui, oui. J’ai 25 de ces merveilles chez moi. Il est sublime, la maquette intérieure est top, j’ai parfaitement réussi la couverture. Y a juste quelques coquilles de m*rde qui le rendent invendable, en tout cas si je veux garder une dignité et une légitimité.
Pour la peine, je te le montre.
Ce qu’on peut faire, si t’a un peu de peine pour moi, et surtout que tu as très envie de lire ce bouquin, je peux t’en envoyer un exemplaire via Vinted pour 3,88 € (2,88 € de frais de port et 1€ de prix parce que Vinted n’autorise pas en dessous).
T’aura un livre neuf pour le prix d’un bouquin d’occasion, et moi j’écoule une partie de mon stock parce qu’il est hors de question que je les mette à la poubelle ! J’ai pas envie de gâcher tout ce papier (j’suis écolo’ j’te dis !).
Ecris-moi si tu veux le tien 😉 Il m’en reste 10.