Comme toi, je dépense (trop) pour goûter au bonheur des univers fictifs
Voici les 3 livres auto-édités qui ont rejoint ma bibliothèque ce week-end et le pitch d'un thriller fantastique mystère dont je vais de plus en plus te parler ici...
C’est la gorge en feu et les yeux a demi ouverts que j’écris cette newsletter pour que tu la lises à temps. Comme promis, elle sera courte, et surtout, elle sera consacrée à la fiction de genre.
Bonne lecture !
3 livres que j’ai acheté au Festival Ecrire!
Je ne suis allée qu’à 3 salons du livre dans ma vie. Chaque fois j’ai entendu l’appel des sirènes. Et mon portefeuille à toujours su y mettre un stop. Jusqu’au week-end dernier.
Le week-end dernier, j’exposais en tant qu’auteure au Festival Ecrire! à Rennes. (Je te ferai un bilan de mon expérience d’auteure dans la newsletter de la semaine prochaine, c’est le deal, là on parle de ma personnalité lectrice. Tu suis ou quoi ?).
Et certains livres me faisaient de l’oeil ou du pied. J’ai pas su résisté. Quand les précédentes fois je suis repartie avec un seul et unique livre, cette fois j’en ai pris 3, et dans des genres totalement différents.
Ils partagent néanmoins une caractéristiques : ils ont tous les 3 été écrit par des auteur·es auto-édité, comme moi.
Stanley n’est pas mort : Les hurlements noyés, par Malone Silence
Celui-là, j’avais prévu de me le faire dédicacer.
Y a quelques mois, j’ai découvert Malone sur Instagram et son univers m’a happée. Très vite, j’ai compris qu’on avait une affinité commune pour l’horreur. Il écrit des personnages sombres et torturés, on ne peut plus humains et vrais. Il explore les enfers de la réalité.
Et la couverture de sa saga (encore en cours d’écriture) a achevé de me convaincre d’essayer.
Le monde rend malade. A vingt-huit ans, Stanley Ellington se débat dans un océan de traumatismes. Il sort le nez de l’hôpital psychiatrique sans savoir s’il est prêt à affronter la vie, telle qu’elle l’attend. Au fond de son cerveau se tapissent toujours ses pires ennemies : sa dépression, et ses capacités médiumniques. Ce don qui n’en est pas un, cette malédiction qui suscite fascination, terreur ou envie.
Pour Allison Griggs, cette envie a depuis longtemps tourné à la convoitise. Elle aussi attend Stanley, affûtant ses couteaux dans le secret d’une forêt qui change sans cesse de visage. Et les enjeux du vol des dons de Stanley dépassent largement ces deux âmes, les dernières dont le monde souhaite la rencontre.
C’est l’histoire de gorges qui ont trop crié, de cœurs broyés, de hurlements assourdis et de solitudes qui se fracassent les unes contre les autres. Parfois, de l’espoir qui subsiste, naît une relation bancale embellie par la sincérité. Parfois, il semble que l’empathie et l’humanité aient une chance de l’emporter. Mais au-dehors, l’Apocalypse menace d’éclater, et les chiens ne cessent de hurler.
Résultat : voilà un beau pavé de 400 pages dans ma bibliothèque. L’étagère de l’horreur est déjà blindée, je fais comment ?
Trigger, par Christian Sauvage
Il était question que je fasse un tour sur le stand de mon collègue auteur de thriller, parce que les couvertures à dominante noir me sont toujours incontournables.
Sauf que la couverture n’aurait pas raison de moi. Cette fois, j’ai poussé l’investigation plus loin. Après le résumé alléchant, j’ai lu la première page, histoire de tâter la plume. En plus de trouver une touche d’originalité dans l’idée, j’ai apprécié l’écriture. Puis, je dois avouer que le fait que Christian ait été un cyber-enquêteur au Service National des Enquêtes de la Répression des Fraudes m’a donné confiance.
Tekoa Trigger, un tristement célèbre tueur en série fait encore parler de lui dans une affaire de meurtre commis au cœur de Central Park par une nuit d’avril. Mais comment cela peut être possible ? Puisque cet homme est enfermé depuis deux ans dans la prison de haute sécurité de Starke, en Floride. Pourquoi la section du CAP (Crimes Against Persons) du NYPD va avoir la charge de ce banal meurtre perpétré au cœur de Manhattan ? Les lieutenants Kostas & Nash, accompagnés par le FBI de l’antenne de New York seront au centre de cette affaire qui les touchera de près. Ils seront embarqués malgré eux, dans road-trip infernal qui sera tout sauf un voyage d'agrément…
A Force d’espoir, par Laura Mahieu
Laura Mahieu est une personnalité touchante dont la présence sur Instagram m’a émue. Je savais qu’elle serai là au Festival Ecrire!, alors j’en ai profité pour ouvrir ces trois recueils de poésie.
En réalité, c’est plus que ça : ce sont des textes poétiques et autobiographiques qui transmettent une force et traduisent une réalité criante.
« Handicapée depuis la naissance, je désire mettre en lumière la différence. »
(cf. son www.lauramahieuecrivaine.com)
Je ne lis pas de poésie, ou rarement. Mais je lirais ce recueil parce que c’est un témoignage qui, je pense, a des vertus thérapeutiques. Et ensuite, j’en ferai cadeau à la personne pour qui je l’ai fait dédicacer.
Nager c'est se frayer un chemin, même dans les profondeurs. Nager c'est respirer au cœur des tempêtes, avancer au creux de la vague. A force d'espoir, Les échecs se transforment en réussites, Les rêves deviennent réalité, Les sourires effacent les larmes. A force d'espoir, Le soleil finit toujours par revenir.
Book Haul, terminé. Alors ?
Un avant goût des John Foster
Des problèmes, tout le monde en a. Nick, il les accumule. Une famille explosée, des soucis financiers, un travail sous-payé... Et sans cesse ce sentiment envahissant de n'avoir aucun but, d'avoir raté sa vie : pauvre, ringard et célibataire. Alors que la journée gâchée de son trente-troisième anniversaire touche à sa fin, il croise la route d'un vieillard louche sur le point de changer le cours de son existence... Il pense avoir trouvé la clé du bonheur, mais c'est peut-être une malédiction.
Si c’était la 4e de couverture d’un livre, est-ce que tu aurais envie de l’ouvrir ?
Dis toi que c’est le résumé provisoire de mon roman en cours.
Les John Foster sont le fruit d'une passion grandissante pour les histoires de descentes aux enfers... J'en ai lu des tas, visionné des tonnes : Un Homme idéal, La Peau sur les os, Jusqu'en Enfer, Extension claire, Smile, Christine, Grand Chauffeur, etc
La fatalité. Sans doute le sujet que j'aborde le plus dans mes écrits, sous toutes ses facettes. C'est une façon de m'en détourner, peut-être parce qu'elle est une crainte profonde. Va savoir !
L'aliénation, la thématique sous-jacente de mon roman. C'est un mal de société. Il nait par la soif de pouvoir, de richesse, de bonheur... Si ce sont des moteurs d'ambition, ils sont aussi les déclencheurs du mal.
Si là encore j’ai touché une corde sensible chez toi, c’est que tu es probablement la cible de mon thriller fantastique. On aura l’occasion d’en reparler !
J’espère que tu auras découvert des livres et des auteur·es dans version des papiers noirs. Laisse un like avant de partir !
A mercredi prochain 👋
Ta 4e de couverture donne envie ! J'aime bien ces histoires de pacte avec le Diable 😈 et ça remonte à loin (pour moi du moins), depuis qu'on avait étudié La Peau de chagrin de Balzac au lycée.