« C'est vraiment bien ce que vous écrivez, bravo ! Par contre, ma pile à lire est déjà pleine alors... Bonne continuation. » et autres anecdotes du Festival Écrire! 😅
Je ne sais pas comment tu fais pour rester calme face à ces mecs qui viennent critiquer ton travail au lieu de passer leur chemin ! Vraiment je ne comprends pas ces gens qui viennent plomber les jeunes auteurs.ices avec leurs vieilles remarques, souvent ce sont des lecteurs élitistes qui pensent qu'il y a UNE SEULE bonne littérature et que le reste c'est de la merde, je ne supporte pas ces gens... En tout cas bravo pour ton premier salon :)
Je suppose que les conditions (je suis une femme, jeune, en public, c'est mon premier salon et ma légitimité est affectée...) font qu'on s'écrase. J'ai quand même réussi à faire entendre ma voix, mais oui, je suis restée calme malgré mon tempérament. Et peut-être aussi que j'ai ressenti de la pitié pour ces hommes, plutôt que de la colère : parce qu'au fond c'était un avoeu de faiblesse de leur part que de venir se plaindre.
Merci pour tes encouragement et pour ton commentaire !
Merci pour ton retour sur ce premier salon ! C'est clair que ça demande beaucoup de temps et de préparation pour un résultat incertain, mais c'est une expérience ! Et surtout, ça permet de voir des gens (et après d'avoir de sacrés anecdotes à raconter...).
Complètement ! Désormais, j'irai en salon avec pour cible la sociabilisation avec les autres auteur·es et les lecteur·ices et non plus seulement dans l'optique de vendre des livres.
Bonjour Amélie. Bravo et merci pour cette belle newsletter. Ca doit être quelque chose de participer à un salon littéraire. En tant que lectrice, je ne vais que très peu dans les salons. J'ai fait un salon du livre à Paris parce qu'une prof de lycée avait organisé une sortie de classe là bas. Je suis allée une fois au Salon du livre de poche à Saint Maur et avec les Yeux fermés j'ai participé à deux salons du livre jeunesse du Pays de Lorient. Et à chaque fois j'ai ressenti un énorme malaise face aux auteurs. En bonne lectrice pleine de manies et de névroses, j'aime bien toucher le livre, lire le quatrième de couverture et comme tout se lit sur mon visage, être scrutée par l'auteur qui a mis tant d'énergie et de passion à écrire l'ouvrage me gêne, surtout si le résumé me séduit beaucoup moins que la couv. Je crois que j'ai besoin que l'auteur reste une abstraction. Par contre une fois que j'ai lu et aimé un auteur ou une autrice, j'apprécie de regarder ou d'entendre ses interviews promotionnelles. Mais l'avoir en face de moi, c'est trop d'émotions lol. Même au FIL, inconsciemment, j'évite le quai du livre. Bravo pour ton premier salon et continue de nous écrire de chouettes textes.
Alors ça c'est un point de vue intéressant ! Je comprends que ça puisse être déstabilisant pour les raisons que tu donnes, et dis toi que ça peut être valable dans l'autre sens. Je n'ai pas ressenti ça sur le salon, mais je l'ai ressenti quand j'ai mis mon recueil dans les mains de membres de ma famille : le fait de les voir lire mes mots devant moi, d'être scrutée via l'écrit, ça c'est malaisant aussi pour l'auteur·e (parfois). Et à l'inverse, en tant qu'auteure plutôt introvertie, j'ai tendance à laisser les lecteur·ices s'occuper sur mon stand sans les déranger à moins qu'ils ne me posent des questions. Je ne suis pas une marchande de tapis qui interpelle le client, ahah.
Je ne sais pas comment tu fais pour rester calme face à ces mecs qui viennent critiquer ton travail au lieu de passer leur chemin ! Vraiment je ne comprends pas ces gens qui viennent plomber les jeunes auteurs.ices avec leurs vieilles remarques, souvent ce sont des lecteurs élitistes qui pensent qu'il y a UNE SEULE bonne littérature et que le reste c'est de la merde, je ne supporte pas ces gens... En tout cas bravo pour ton premier salon :)
Je suppose que les conditions (je suis une femme, jeune, en public, c'est mon premier salon et ma légitimité est affectée...) font qu'on s'écrase. J'ai quand même réussi à faire entendre ma voix, mais oui, je suis restée calme malgré mon tempérament. Et peut-être aussi que j'ai ressenti de la pitié pour ces hommes, plutôt que de la colère : parce qu'au fond c'était un avoeu de faiblesse de leur part que de venir se plaindre.
Merci pour tes encouragement et pour ton commentaire !
Merci pour ton retour sur ce premier salon ! C'est clair que ça demande beaucoup de temps et de préparation pour un résultat incertain, mais c'est une expérience ! Et surtout, ça permet de voir des gens (et après d'avoir de sacrés anecdotes à raconter...).
Complètement ! Désormais, j'irai en salon avec pour cible la sociabilisation avec les autres auteur·es et les lecteur·ices et non plus seulement dans l'optique de vendre des livres.
Bonjour Amélie. Bravo et merci pour cette belle newsletter. Ca doit être quelque chose de participer à un salon littéraire. En tant que lectrice, je ne vais que très peu dans les salons. J'ai fait un salon du livre à Paris parce qu'une prof de lycée avait organisé une sortie de classe là bas. Je suis allée une fois au Salon du livre de poche à Saint Maur et avec les Yeux fermés j'ai participé à deux salons du livre jeunesse du Pays de Lorient. Et à chaque fois j'ai ressenti un énorme malaise face aux auteurs. En bonne lectrice pleine de manies et de névroses, j'aime bien toucher le livre, lire le quatrième de couverture et comme tout se lit sur mon visage, être scrutée par l'auteur qui a mis tant d'énergie et de passion à écrire l'ouvrage me gêne, surtout si le résumé me séduit beaucoup moins que la couv. Je crois que j'ai besoin que l'auteur reste une abstraction. Par contre une fois que j'ai lu et aimé un auteur ou une autrice, j'apprécie de regarder ou d'entendre ses interviews promotionnelles. Mais l'avoir en face de moi, c'est trop d'émotions lol. Même au FIL, inconsciemment, j'évite le quai du livre. Bravo pour ton premier salon et continue de nous écrire de chouettes textes.
Alors ça c'est un point de vue intéressant ! Je comprends que ça puisse être déstabilisant pour les raisons que tu donnes, et dis toi que ça peut être valable dans l'autre sens. Je n'ai pas ressenti ça sur le salon, mais je l'ai ressenti quand j'ai mis mon recueil dans les mains de membres de ma famille : le fait de les voir lire mes mots devant moi, d'être scrutée via l'écrit, ça c'est malaisant aussi pour l'auteur·e (parfois). Et à l'inverse, en tant qu'auteure plutôt introvertie, j'ai tendance à laisser les lecteur·ices s'occuper sur mon stand sans les déranger à moins qu'ils ne me posent des questions. Je ne suis pas une marchande de tapis qui interpelle le client, ahah.