🕯️On fête la première bougie des Papiers Noirs !
C'est son premier anniversaire ! Et avec un peu de retard, je te dis ce que j'ai pensé de Où vas-tu Alice, la nouvelle policière gratuite de EY Tell.
Qu’est-ce que c’est que ce bordel !
Les Papiers noirs sont en retard. Au lieu d’être livrés le mercredi à 8h30 tapantes comme tous les mercredis depuis quatre mois et demi, les voilà un dimanche ?!
Il fallait bien une première fois…
Mes abonnés sur Instagram le savent, j’ai eu des jours (voire des semaines) très chargées en travail et en émotion dernièrement. J’avais beau connaître le sujet de cette newsletter depuis longtemps (ce qui n’est pas fréquent), j’ai échoué à la rédiger à temps.
Mais elle là ! Et je te promets qu’elle vaut le coup. Parce que tu vas découvrir une nouvelle autrice francophone que j’ai rencontrée via Substack et avec qui j’ai créé une relation très cool.
On a passé un cap : cette semaine, ça fait un an que cette newsletter existe !
C’est un peu fou quand je pense que j’ai écris et envoyé plus de 36 newsletters, que tu fais partie des 46 personnes qui me lisent tous les mercredis - depuis mai 2023 ou depuis quelques semaines à peine.
J’ai toujours plaisir à te partager mes avancées, mes textes, mes réflexions et mes avis sur la littérature, l’écriture et le cinéma de genre, d’en discuter avec toi en commentaire et de recommencer chaque semaine.
J’espère que la petite communauté soudée qui s’est solidifiée en 52 semaines continuera de grandir aussi doucement et sûrement qu’elle l’a fait jusqu’à présent. Pour ça, je compte sur toi 🫵
Si tu recommandes Les Papiers Noirs à l’Encre Rouge à d’autres, voici les récompenses que tu peux gagner :
1 recommandation → Choisis la prochaine œuvre que je chronique (film ou livre).
7 recommandations → La nouvelle Amort au format e-book.
20 recommandations → Mon recueil de nouvelles 13 Effrois au format e-book.
Il te suffit de cliquer sur le bouton juste en-dessous pour obtenir ton lien personnalisé :
Petite parenthèse : je constate que comme moi la plupart a arrêté de se torturer avec des lectures qui ne sont pas satisfaisantes au delà d’un certain nombre de pages. C’est que ce que révèle le sondage de la newsletter n°34 : « J'ai abandonné un roman pour un recueil de nouvelles fantastiques de Joe Hill ».
Cela dit, en évitant de se confronter à des lectures qu’on apprécie pas, n’y a-t-il pas un risque de s’enfermer dans une bulle de confort qui ne challenge plus notre esprit et nous rend moins critique, peut-être même moins ouvert·e ?
Tu as quatre heures !
Ou sinon tu peux lire ma chronique d’une nouvelle policière toute fraiche 😄
Où vas-tu Alice ? de EY Tell
Alice n’a pas suivi le lapin blanc, elle est descendue droit dans le Mississipi.
Il y a vingt ans, le chauffeur de bus a fait parler de lui dans la ville de Fenton pour avoir tué quantité de gens. Depuis, le cadavre d’Alice attend patiemment qu’on le retrouve. Même si ça doit remuer le couteau dans de vieilles blessures… Celles du shérif et de son ancienne co-équipière du FBI, personnellement impliqués dans l’affaire pour une raison encore mystérieuse.
Tout commence par la comptine américaine rapportée en introduction de la nouvelle. Elle met dans l’ambiance plutôt morne et triste de cette histoire.
Pour avoir lu et visionné quelques polars, j’ai retrouvé dans cette nouvelle des tropes et des éléments familiers au polar américain. La scène de crime, le patelin paumé, le tueur en série, etc… Autant de choses qui jouent un rôle réconfortant quand on se plonge dans une nouvelle histoire justement choisie pour son genre.
Je pense que c’est précisément l’un des objectifs de EY Tell : pas forcément transcender le genre, ni te surprendre avec de l’originalité, mais t’offrir un bonbon qui te rappelle des souvenirs.
En lisant Où vas-tu, Alice ?, j’ai repensé à quelques œuvres que j’ai apprécié pour les mêmes raisons.
D’abord Canicule (Jane Harper, 2017), un thriller australien qui relate l’histoire d’un homme ayant fuit sa petite ville natale avec son père suite à incident plus que regrettable. A son retour, il n’est pas le bienvenu puisqu’il porte toujours la responsabilité de la disparition de l’adolescente dont il était amoureux à l’époque de sa mort.
J’ai aussi pensé à Cornes (Joe Hill, 2010) d’abord parce que les personnages évoluent dans un “trou paumé” eux aussi, un bled dont la nouvelle génération a envie de s’échapper pour vivre le rêve américain et ne pas finir comme leurs parents bourrus. Mais aussi pour une raison que je ne peux pas forcément t’évoquer sans te spoiler la nouvelle.
Il y a d’autres références qui me sont apparues en lisant, mais ce serait inutile de les lister.
En revanche, je dois pointer du doigt ce qui est, je pense, un autre objectif visé par EY Tell : rendre les protagonistes attachants dans leur humanité. Autrement dit, ils sont réalistes, imparfaits.
Ce que je garde en tête à la fin de Où vas-tu, Alice ?, ce n’est pas nécessairement sa chute - bien que réussie dans sa forme de boucle bouclée - mais plutôt ses personnages et leurs relations. C’est l’atmosphère pesante, mais aussi plaisante, d’un endroit où tout le monde se connaît et détient des secrets inavouables. J’avais trouvé ça dans des séries comme Dark (Baran bo Odar et Jantje Friese, 2017) ou Castle Rock (Dustin Thomason et Sam Shaw, 2018).
J’ai eu la chance de lire cette nouvelle en avant-première, avant tout le monde (ou presque) et j’en remercie sincèrement EY Tell.
Mais désormais, tu peux la lire toi aussi. Et en plus elle est GRATUITE !
L’auteure l’a publiée cette semaine, alors je te laisse la découvrir et te faire ton propre avis. On pourra en discuter ensemble une fois que tu l’auras dévorée (parce qu’elle se lit avec grande fluidité).
Où vas-tu Alice ? est disponible sur Amazon, Kobo, Vivlio et Apple Books.
Voici la quatrième de couverture :
Au premier janvier de l’an 2000, la jeune Alice annonce à tous qu’elle quitte la petite ville de Fenton, au fin fond de l’Illinois, pour tenter sa chance à Hollywood.
Vingt ans plus tard, on retrouve ses os dans le fleuve à seulement quelques miles de chez elle. Fait-elle partie, elle aussi, des victimes du tueur en série qui a sévi dans ce coin perdu du Midwest ?
Le shérif Tony Fenimore Cooper doit se résoudre à demander une dernière fois de l’aide à Gina Shaw, du FBI, qui a travaillé avec lui sur les meurtres qui ont déchiré la petite communauté. Car ici, personne n’a oublié ce qui s’est passé.
Ensemble, ils doivent tout faire pour ne pas que l’enquête vire au fiasco comme la dernière fois, quitte à mettre leurs sentiments de côté.
Mais le passé finit toujours par ressurgir, et la vérité par émerger.
J’en profite pour t’inviter à suivre l’aventure éditoriale de
via sa newsletter Profession écrivain. Elle documente avec beaucoup de transparence et de détail l’écriture d’une série policière dans la droite ligne de Où vas-tu, Alice ? Très enrichissant !Étais-tu au courant ?
Quand tu t’inscris à ma newsletter, tu reçois un accès à un recueil de deux nouvelles gratuites et inédites en cadeau. C’est une façon de te faire découvrir ma plume fictionnelle.
Si tu les a loupées et que tu voudrais pourtant les lire, laisse-moi un commentaire et je te les enverrai avec plaisir !
J’espère que cette newsletter avec une chronique de nouvelle t’aura intéressé·e. Si oui, laisse-moi un like avant de partir !
A mercredi prochain 👋
Joyeux anniversaire 🎉
Un très grand MERCI pour cette magnifique chronique !!
Alors en plus, tu me donnes de super références de lecture et de séries, parce que j'e n'ai pas vu Castle Rock, et elle me tente vraiment !
Et surtout, joyeux anniversaire à la newsletter !! 🎉 🥳 Un an, ça se fête !