Pourquoi j'ai décidé de publier mes histoires ?
Aujourd'hui on fait court et personnel : je t'explique ce qui m'anime dans le fait de publier mes écrits comme je le fais déjà depuis 2017.
Il y a deux semaines, je t’ai sondé à propos de ton comportement (hypothétique ou réel) en salon ou librairie face à un·e auteur·e qui dédicace.
La majorité se contenterait de prendre le pseudo insta de l’auteur·e et de s’abonner dans l’immédiat. Alors tu sais quoi ? Je vais garder l’argent qu’il me reste et continuer comme je l’ai fait en décembre et en janvier lors de mes premières séances de dédicace ! Et en plus, ce sera plus écologique 😉
On est en semaine paire, alors on va parler coulisses d’auteur·e. Néanmoins, je te préviens, avec toutes les merdes qui arrivent dans ma vie en ce moment je n’ai tellement eu le temps d’avancer la réécriture de mon roman comme je le voulais, alors aujourd’hui ça va être court et plutôt introspectif.
Prêt·e ? Bonne lecture !
Ce que je préfère dans le fait de publier…
C’est quand ma maman, qui ne lit qu’un livre tous les 7 ans, et de préférence un feel good, m’appelle pour me dire qu’elle vient de terminer l’une des nouvelles de 13 Effrois et m’en parle avec plaisir et émotion.
C’est quand mon beau-père me met en relation avec un ami libraire pour que je trouve une place dans le programme de dédicace de la Librairie éphémère de Coulommiers (j’ai débrifé sur les 7h de dédicace dans la newsletter n°15).
C’est quand ma collègue découvre mes histoires et se propose de les corriger pour que je puisse proposer une seconde édition, celle actuellement en vente.
C’est quand ma tante et ma grand-mère, que je vois à peine une fois par an, débarquent à la séance de dédicace pour prendre chacune leur exemplaire, des paillettes de fierté dans les yeux.
C’est quand ma soeur, dans l’idée de m’encourager, parle de mon livre à ses amies et que celles-ci se procurent un exemplaire de 13 Effrois.
C’est quand mon autre beau-père tombe des nues en apprenant que j’ai publié un ouvrage et en achète 3 exemplaires pour l’offrir à des amis.
C’est quand ma belle-mère l’offre à Noël à mon père, même s’il n’a pas touché un livre depuis le club des 5 dans l’enfance.
Bref, ce que je préfère dans le fait de publier mes textes c’est de les partager.
Il y a les textes que j’écris pour moi, pour me souvenir, parce que j’ai peur d’oublier. Il y a les mots que j’écris sur un carnet privé ou une note de téléphone pour évacuer une émotion, une fragilité, une angoisse, en espérant qu’elle me quitte.
Puis il y a les histoires fictionnelles que j’ai décidé de te donner à lire parce qu’elles ont été écrites pour être lues.
Ce que je publie passe des messages. Parfois moraux ou existentiels, d’autres fois personnels voire intimes ou philosophiques.
La publication de textes n’est pas nouvelle pour moi, je le fais depuis 2017 quand j’ai débarqué sur le forum des Héros de Papiers Froissés et que j’ai découvert ses deux sites de publication de fictions : Harry Potter Fanfiction et Le Héron à la Plume Flamboyante.
A l’époque j’avais besoin de donner vie à mes histoires au delà de mon esprit créateur et de mon ordinateur. Il me fallait des retours et des échanges !
13 Effrois t’est justement accessible pour qu’on dialogue ensemble sur des sujets qui me tiennent à coeur, me questionnent ou me torturent. Et j’espère juste qu’ils trouvent un échos en toi à travers des histoires inventées à partir de réalités.
Jusqu’à présent, chaque lecteur·ice y a trouvé son compte dans une ou plusieurs nouvelle qui les a touché·es.
De la même façon, si je m’acharne à reprendre mon projet de thriller fantastique commencé il y a plus de 3 ans, c’est parce que ce roman contient des choses que j’ai toujours envie de diffuser.
Il met au centre de son histoire des sujet actuels qui méritent d’être écrits : une réalité féminine, un combat économique, l’injustice, la trahison, la jalousie maladive et destructrice, le mensonge dévastateur…
Je n’ai pas beaucoup avancé ces dernières semaines et je le regrette. Mais ma vie est pleine de rebondissements difficiles à canaliser, pleine de difficultés que je peine à gérer. Alors je me dis “tant pis”. Le moment viendra où je pourrais m’en occuper pleinement !
A toi la parole :
J’espère que cette newsletter “introspection” plutôt courte t’aura permi d’en savoir plus sur mes intentions d’auteure. Si oui, laisse-moi un like avant de partir !
A mercredi prochain 👋